Elever un nourrisson: comment reduire la facture budgetaire et environnementale.

Accueillir un nourrisson dans sa famille et son foyer est une joie ineffable qui se doit d’être vécue pour  connaitre tous les bonheurs que réservent nos touts petits à leur maman, leur papa et leurs éventuels frères et sœurs. Les touts petits réclament des soins quotidiens, mais aussi d’être changés plusieurs fois par jour, ce qui implique une grande consommation de couches, lingettes et autres articles à usage unique. Cela à pour conséquence de générer énormément de déchets, mais aussi des dépenses conséquentes et réduire le plus possible ces deux éléments est toujours le bienvenu, à condition que cela ne diminue pas la qualité des soins ni le bien être de notre bambin. Passage en revue des nouvelles méthodes et des produits disponibles sur le marché, qui vous aideront à faire de sensibles économies sur ce plan,  tout en contribuant à préserver l’environnement dans lequel vos enfants grandiront. 

En finir avec les poubelles pleines de couches. 

Un nourrisson à besoin d’être changé plusieurs fois chaque jour et les couches jetables s’amoncèlent vite dans les poubelles, représentant jusqu’à 40% de leur volume, surtout pendant les premiers mois. Pour pallier cet inconvénient, la meilleure stratégie consiste à adopter la couche lavable Bambino Mio, ce qui remplira le quadruple objectif de libérer de l’espace dans notre conteneur à poubelles, de préserver l’environnement, mais aussi de diminuer sensiblement nos dépenses et surtout de préserver la santé de notre enfant. En effet, les couches à usage unique incluent beaucoup de plastique dans leur composition, dont on connait les effets délétères, tant sur le plan sanitaire qu’au niveau de la biodiversité. On y trouve également du coton, plante très gourmande en eau et en pesticides dont il faut réduire le plus possible l’utilisation. De plus, étant impossibles à recycler, elles finiront soit dans un incinérateur et rejetteront une importante quantité de gaz à effet de serre, soit à la décharge ou elles mettront plus de quatre siècles à se décomposer. Coté budget, les couches jetables étant un des premiers postes de dépense des jeunes parents, les remplacer par des modèles lavables est très rapidement amorti se révèle vite être une excellente décision.

De nombreuses études et enquêtes, notamment par les autorités européennes ont révélé que ces layettes jetables impliquent des éléments cancérigènes et des perturbateurs endocriniens dans leur fabrication dont une partie reste présente dans le produit, situation scandaleuse s’il en est. De plus, les industriels du secteur font preuve d’une opacité totale quant aux produits utilisés dans le processus de fabrication, laissant présager d’autres découvertes quant à leur nocivité.  Cela entraine régulièrement de nombreuses complications et maux sur la peau de nombreux petits, parmi lesquels les irritants qui causent rougeurs démangeaisons, érythème fessiers ou éruptions cutanées. Le port d’une couche lavable surtout si elle a été nettoyée avec une lessive hypoallergénique, mettra l’enfant à l’abri de ces désagréments tout en le gardant propre et parfaitement à l’aise. 

Il est bien sûr essentiel que le confort de l’enfant soit préservé, et si vous nourrissiez quelques doutes à ce sujet, vous pouvez les dissiper prestement, car même sur ce plan le point revient aux couches lavables. Enfin, petit point bonus pour ces dernières, les motifs et les coloris existants sont très variés, donnant à ces nouvelles couches un rôle de vêtement à part entière, qui améliorera d’autant vos photos souvenirs. 

Dans le même esprit, il faut dire adieu aux lingettes jetables qui cumulent les mêmes défauts que les couches jetables, en plus de contenir des produits qui ne sont pas recommandés, voire nocifs pour la santé de l’intimité de nos chérubins et leur épiderme fragile. Elles aussi contiennent des matières plastiques, mais aussi d’autres produits provenant de l’industrie pétrochimique, et sont donc également à bannir de nos usages, puisque le législateur est pour l’instant réticent à interdire leur fabrication et leur commercialisation. 

Penser aux vêtements de seconde main lors des premiers mois. 

Pendant les premières années de leur croissance, nos petits trésors subissent des variations de poids et de taille régulière et conséquentes. De plus, ils ne manquent pas une occasion de les salir, que ce soit à l’heure du repas ou lors de leurs explorations au ras du sol. Cela implique donc de gros besoins en vêtements, qu’il faut renouveler au bout de quelques semaines ou mois, ce qui entraine des dépenses, elles aussi, importantes. La pollution générée par l’industrie textile est aujourd’hui de notoriété publique et les enjeux environnementaux viennent encore une fois se cumuler avec nos contraintes budgétaires. IL ne faut donc pas hésiter à stimuler la solidarité familiale, mais aussi amicale, en récupérant le plus de vêtements pour les premières années de l’enfant. Le plus souvent, les personnes sollicitées seront ravies de vider leurs cartons en réalisant une bonne action. On peut également se tourner vers les boutiques spécialisées dans ce genre d’articles, mais aussi s’appuyer sur l’intelligence et la générosité collective en rejoignant les groupes d’entraide dédiés existant sur internet et les réseaux sociaux.